Sur scène comme en studio, Luna Zuruky, que nous avons découvert sur le média canadien Slash Music, ne chante pas : elle incendie. Avec « Dernière chance », l’artiste
franco-suisse transforme les débris d’une histoire d’amour en étincelles sonores, à la croisée d’une pop franche et d’un rock au ralenti, presque suspendu. Le morceau, produit par Benjamin Lachenal, s’écoute comme une confession qui serre le cœur, rythmée par des synthés doux-amers, des accords tendus et une ligne vocale qui monte en tension à chaque couplet. C’est à travers des mots simples mais puissants que Luna touche juste : « J’ai crié ton nom mais t’as pas entendu », lâche-t-elle, dans un moment de sincérité désarmante. La mise en images, signée Victor Velly, s’inscrit dans une esthétique sobre mais chargée d’émotion. Une salle vide. Un micro. Une robe rouge éclatante, presque violente. Tout se joue dans les silences, dans le regard. Le clip met en scène l’ultime tentative d’être entendue, de faire revivre l’intensité d’un lien qui s’effrite. Luna ne surjoue pas : elle expose, elle livre tout, sans Iiltre ni détour.
Luna Zuruky, une montée en puissance pleine de promesses
Derrière cette intensité émotionnelle, il y a un parcours. Luna Zuruky écrit, compose, performe, et surtout, elle ose. Formée entre la France et la Suisse, elle développe un univers à la fois intimiste et profondément ancré dans son époque. Ses inIluences ? Billie Eilish pour la vulnérabilité mise à nu, Damso pour la précision des mots, et Clara Luciani pour la prestance scénique. Depuis ses débuts, elle trace une ligne musicale personnelle, où chaque morceau semble plus abouti que le précédent. « Dernière chance » s’inscrit clairement dans cette progression. Un nouveau titre est déjà annoncé pour septembre, signe que Luna est en train de construire un vrai projet d’artiste, cohérent et sincère.
Le public ferait bien de tendre l’oreille : Luna Zuruky ne fait que commencer à faire parler d’elle.

